Métropole
INTERVIEW
SAPE : 50 ans, autant de métiers
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Tout au long de ses 50 ans d'existence, la
SAPE a exercé de nombreux métiers. Et s'est même aventurée du côté de Saint-Tropez pour quelques travaux dans les villas de luxe.
"Mais ce ne sont pas les plus riches qui paient le plus facilement, se souvient Jean-Claude Bonnet. Une exception : Thierry Le Luron. Il sortait le carnet de chèques et payait directement sans discuter".
Dans les meilleures années, l'entreprise comptait trois structures différentes et employait près de 150 personnes. Mais aujourd'hui, la voilure s'est quelque peu réduite : la
SAPE compte tout de même une vingtaine de salariés et réalise 6 millions d'euros de chiffres d'affaires en se concentrant sur un cœur de métier autour des charpentes, de la couverture, de l'
étanchéité.
"70 à 80% de notre activité est amenée par des marchés publics : nous avons par exemple posé toutes les toitures de la prison de La Farlède, ainsi que celles de l'
hôpital Sainte-Anne à Toulon. Actuellement nous travaillons sur le chantier de l'
hôpital de Sainte-Musse, avant d'attaquer celui du
stade Léo Lagrange, à l'entrée Est de Toulon".
A côté des marchés publics, l'entreprise travaille avec quelques promoteurs immobiliers, et espère développer le marché des
syndics de copropriété : "C'est un secteur que nous avions un peu délaissé, mais sur lequel nous voulons nous implanter à nouveau".